vendredi 29 juin 2012

Ma petite entreprise ne connait pas la crise...

Tout d'abord je tiens à m'excuser auprès de vous pour cette abscence de nouvelles, ce dernier mois à été plus qu'intensif.

 Les travaux se sont terminés à temps pour l'arrivée du four, j'ai aussi trouvé mon pétrin comme je le rêvait, bref je peux dire merci à tous ceux qui ont contribué, travaillé, sué pour  la naissance du fournil, que ce soit les artisans qui ont tous fait un boulot irréprochable, le conseil municipal de Montboyer, et bien sûr les amis venus en renfort dans la dernière ligne droite.

Merci pour avoir rendu ce lieu de travail agréable et fonctionnel, lumineux et spatieux, tout ce qu'il faut pour faire du bon pain!

Colle, carrelage, plomberie, élec, toiture, nettoyage, aspi, laine de verre, décheterie, peinture, poncage, lavage, led, tournevis, ponceuse, stotch à vitre, placard, leroy merlin, la makita ou la hilti, apéro bien sûr et barbecue, marteau piqueur, lambri pvc, charpente, bac acier, manuscopic, tirefond, Soulard Decaud, le camion, café, clouteuse, cable...





Tout cela pour Monsieur le four...
prévu un lundi 21 Mai à 9h!




La quincaillerie
Chambres de pousse

Mission accomplie dans une ambiance sereine.



Il ne reste plus qu'à emménager:


 pétrins, batteur, plaques de cuisson, bassines, couches, banneton, cul de poule, fouets, balances, parisien, pelles, balai, minuteurs, moules, papier sulfurisé, coupe pâte, sceau, pinceau, frigo, grilles, tables de travail, thermomètres, rouleau, laminoir, cuves...


Je crois que tout est prêt pour les premiers essais de panification. Le labo est agréble, le levain est superbe il n'y a donc aucune raison pour qu'il en soit autrement au sujet du pain!!!





Voici en image les premières fournées:

Pain aux graines
Pain de Campagne

Pain aux olives




Pain aux fruits secs



Pain de Seigle

Les brioches pur beurre et au levain
au chocolat, raisin ou nature


Celui que je préfère reste le lamé...qui n'est pas une douceur mais presque!

C'est un pain ou plus particulièrement une technique de panification au levain sur une pâte très hydratée qui donne une mie très alvéolée aux arômes riches et peut être comme les saveurs d'antan.

Je n'en dis pas plus le prochain article lui sera consacré!

En attendant, le site www.painpoline.fr prend petit à petit forme, vous y trouverez aussi d'autres informations sur la boulange, les points de ventes, tarifs...

à bientôt

jeudi 28 juin 2012

C'est parti, ça pétri!

Premiers essais, premières ventes...




C'est parti le fournil sens le bon pain et la bonne brioche!





Après de longues semaines d'abscence (car j'avais la tête dans le pétrin) je vais prendre le temps de vous donner en image les premières senteurs de Painpoline, histoire de peut être vous mettre l'eau à la bouche...

Donc je m'y attèle le prochain message vous racontera la fin des travaux, la mise en route, les pétrissées, les galères de températures, mes maniaqueries de tout prendre en note, et la beauté du fournil, un superbe labo qui donne envie de vous faire du bon pain!


A très bientôt pour plus de détails...

mercredi 27 juin 2012

Un nouveau souffle de vie (article Sud ouest)


Un café-restaurant rouvert depuis deux mois, un club de foot qui repart, bientôt un fournil bio. Un vent nouveau agite la petite commune de Montboyer.


La désertification et la mort à petit feu des communes rurales, une fatalité ? Poser la question aujourd'hui à Montboyer, c'est aussi y répondre. Depuis le début de l'année, plusieurs événements et actions se sont succédé, voire associés, pour donner un regain de dynamisme à ce village, niché au cœur des jolis vallons du canton de Chalais.


Tour à tour, ce fut l'annonce de la création d'un fournil bio par Pauline Decroix, puis la réouverture du bar restaurant « Le Bistrot des halles », géré par Nicolas Calandre et Harmony Guérin. Et puis, tout récemment, un groupe de passionnés a décidé de relancer le club de football, en sommeil depuis un an et demi, « en lui redonnant son nom d'origine, l'Olympique Montboyer (OM) », expliquent tout sourire Adrien Debouchaud, le jeune trésorier, et Pascal Dubois, le président.

« Montboyer a une riche histoire »Michel Dubreuil, maire de Montboyer, ne cache pas sa satisfaction face à cette succession de nouvelles créations ou reprises. « Il y a déjà eu plusieurs tentatives de reprise du bar, sans grand succès. Mais cette fois, le jeune couple donne satisfaction à tout le monde. C'est évidemment un atout supplémentaire pour la commune. »

Pas fâché non plus de voir s'installer le fournil bio, lui qui a tenu une boulangerie ici pendant onze ans. « Pauline Decroix est venue nous voir il y a un an et demi en disant qu'elle voulait s'installer ici. Nous lui avons proposé l'ancienne boîte de nuit que la commune avait rachetée il y a sept ou huit ans. »

Quant au club de football, « Ils ont apparemment une vingtaine de joueurs et des dirigeants motivés. Je préfère voir le stade animé que fermé », confie-t-il. « Je pense que les papys, notamment, seront heureux de retrouver leur foot le dimanche… et les mamies aussi puisque certaines, en se promenant, s'arrêtaient aussi pour regarder les matchs », sourit Michel Dubreuil.


Tout cela ne peut, en effet, qu'amener de l'animation au bourg. Même si le maire trouve un peu excessive l'idée selon laquelle la commune va par ces biais. Montboyer, commune de 420 habitants « où il fait bon vivre », a su conserver son école (31 élèves) en RPI avec Saint-Laurent-des-Combes et Saint- Martial et compte deux PME : Montboyer métal et Mas et fils (menuiserie et construction en bois), des artisans et une douzaine d'agriculteurs. « On arrive à se maintenir pas trop mal, on essaie de se débrouiller au travers de la Communauté de communes (CdC) », affirme celui qui est également président de la CdC de Chalais.

Même si on est loin des heures dorées de Montboyer « qui, jusqu'à la fin du XIXe siècle, comptait 1 800 habitants. À l'époque, la commune était plus importante que Chalais. Il y avait cinq cafés, trois coiffeurs… » Tout a basculé « le jour où le Conseil a refusé la construction d'une gare à Montboyer. Le chemin de fer est alors passé à Chalais et toutes les activités sont parties là-bas », explique Michel Dubreuil. Toutefois, outre ses superbes halles en bois qui date d'Henri IV, Montboyer a conservé un titre de gloire, « C'est ici qu'est né le veau de Chalais. C'était le veau de Montbouyer puisque c'est ainsi s'appelait la commune à l'époque. »
Une nouvelle qui en a réjoui plus d'un dans le secteur, à commencer par un certain nombre d'anciens joueurs qui sont revenus dare-dare. Preuve de cet engouement, la mobilisation a été déclarée, il y a une dizaine de jours, pour donner un coup de neuf aux installations du stade.
Un commerce, la vie
Les relations se seront rapidement établies entre les footballeurs et le « Bistrot des halles ». « On y va régulièrement boire des coups. C'est normal d'entretenir le commerce local. Un commerce, c'est un vrai plus dans l'animation et l'attractivité d'une commune, juge Pascal Dubois. Comme une école ou un club de foot. » Ça tombe bien, Montboyer possède tout cela, et bien d'autres choses.
Harmony Guérin et Nicolas Calandre savourent. « Nous avons reçu un accueil vraiment sympa ici, ça motive », sourient les deux. « Nous n'avions pas encore ouvert que les villageois sont venus se présenter les uns après les autres. C'était à la fois surprenant et rigolo », ajoutent-ils.

La preuve que la réouverture du bar était importante pour les habitants de Montboyer. « Il y avait 80 personnes lors de l'inauguration », se souvient Harmony Gérin. Le jeune couple est plus que jamais conforté dans son impression d'avoir fait le bon choix. « C'est vraiment ce que l'on voulait », assurent-ils.


La jeunesse en avant
La constance dans ces différentes histoires est l'heureuse implication de jeunes. « Nous sommes motivés pour ça bouge sur la commune. C'est normal que nous prenions notre part. Après tout, l'avenir c'est nous. Il y a tellement de villages où il ne se passe rien », lance Cynthia Chaume, qui n'a pas hésité à prendre en main le secrétariat du foot.
« On avait un peu peur au départ que les gens, ici à la campagne, aient un peu de mal à faire confiance à des jeunes. Mais ça n'a pas été le cas », reprennent Nicolas Calandre et Harmony Guérin. Celui qui n'avait pas de doute, c'était Fabien Comte, propriétaire du bar, qui avait pris des renseignements auprès de leurs professeurs de l'école hôtelière de La Rochelle. « Je savais qu'ils étaient bons, même trop bons pour venir ici », rigole-t-il.

Fabien Comte, homme « central » dans ces aventures - même s'il rejette ce rôle d'un revers de la main - puisqu'il est aussi entraîneur du foot. « C'est lui qui, au départ, nous a incités à reprendre le club », indiquent Adrien Debouchaud et Cynthia Chaume. « L'essentiel n'est pas de faire, mais de construire sur des bases solides avec des gens bien, si l'on veut que ça perdure », répond-il. Ça semble le cas ici. Il était temps pour Pascal Dubois et Fabien Comte : « La commune commençait à s'endormir. »

Quelques chiffres
La population de Montboyer est dispersée, outre le bourg, sur 81 hameaux. « Cela représente 45 km de voirie, plus que Chalais », souligne Michel Dubreuil, le maire. À noter que 15 % des habitants de la commune sont d'origine anglo-saxonne : « Nous avons même des Sud-Africains. »